Part. 12
DEPENDANCE ET SOUMISSION
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PROGRES DES TECHNIQUES AGRICOLES
Du point de vue agricole, les progrès accomplis entre le XIème et le XIIIème siècle, sont considérables.
En effet, cette période se caractérise par un mouvement de rénovation des techniques agraires et par suite, par d'importants défrichements.
Il s'agit là des moments essentiels de l'histoire des campagnes.
Amélioration de l'équipement paysan et des techniques agraires par la combinaison de divers perfectionnements de détail, tel est bien le ressort profond du progrès de toute la civilisation.
En effet, vers le milieu du XIIIème siècle, "l'outillement" du vilain est devenu plus efficace :
- les moulins sont plus nombreux,
En même temps, les outils se sont perfectionnés :
- les meules à farine sont mises à la portée des paysans. Dans certaines région (comme à Castelbouc), les rustres sont contraints de les utiliser par le ban seigneurial
- les premiers moulins à vent fonctionnent
Le système agricole est mieux agencé, par le meilleur aménagement de la rotation des cultures. Pendant un cycle de trois ans, se succèdent sur la même terre, une semaille de blé d'hiver, froment ou seigle, une semaille de céréales de printemps, avoine ou orge, puis le repos de la jachère.
- la grande hache d'abattage et la charrue à versoir se répandent.
Ce système se substitue à la culture sur brûlis. Il a pour conséquence un important développement de toutes les cultures et ainsi une amélioration de l'élevage du cheval (n'oublions pas que la civilisation féodale fut essentiellement cavalière).
Mais cette rénovation reste bien imparfaite car fort limitée à certaines régions. En effet, pour beaucoup d'endroits, la pénétration de nouvelles méthodes s'avère bbien difficile ! (notamment dans le Midi, cela pour des raisons naturelles, de sols et de climat.En fait, peu de fourrage, peu de gros bétail, peu de fumier, longues jachères et les rendements restent faibles (1)
____________________MEMOIRES DE CASTELBOUC ©
Christine FIRMIN
(1) Histoire de la civilisation francaise (Moyen Age 16ème siècle) Georges Dubi et Robert Mandrou
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