MEMOIRES DE CASTELBOUC © - suite 2

Ces quelques lignes empruntées au Chanoine Solanet nous donnent une approche pittoresque du village que je vous propose de connaître plus précisément : CASTELBOUC   En effet, nous ne pouvons pas nous contenter de la carte postale achetée au passage par le touriste pressé ; mais, au contraire, pourquoi ne pas essayer de percer le mystère endormi derrière chaque vieux mur, derrière chaque pierre... Pour mieux comprendre les lignes qui suivront, je me suis proposée de présenter un aspect général de la situation géographique de CASTELBOUC. Vieux village à l'aspect si triste*, CASTELBOUC est situé dans les profondes Gorges du Tarn qui séparent les deux Causses  Méjean et Sauveterre. PHOTO INTERNET Ceux-ci se caractérisent par leur constitution calcaire et par là-même, par leur aspect désolé.  L'abrupte cassure qui entaille ces plateaux présente deux versants escarpés où se cotoyent ravins et rochers mais aussi petits bois et buissons épars vivant par la présence du Tarn, cours d'eau sinueux qui a réussi à se frayer une voie dans la roche. De caractère parfois capricieux et même agressif en automne, il demeure le paradis des pêcheurs et des adeptes du canoë-kayak. Et combien il est agréable de contempler ces eaux toujours limpides, véritable bijou de la nature ! Et, .... entre Ispagnac et Ste Enimie, l'on dirait même que le Tarn se plait à s'attarder au pied des rochers escarpés où s'accrochent les premières maisons de CASTELBOUC.  Le village lui-même, deux maisons mises à part*, semble recroquevillé autour d'un immense rocher, où sont assis encore fièrement les derniers pans de mur d'un château qui, pendant bien longtemps, a conditionné la vie des chastelbounel.  Pourquoi et de quelle manière ?  C'est ce que tenterons d'expliquer  les documents suivants.   MEMOIRES DE CASTELBOUC © Christine FIRMIN ........................................................... * ces lignes ont été écrites avant la restauration du village (NDLR)